Maison de la Forêt à Montfiquet (14490 Calvados)
Le samedi 16 novembre 2024 l’après-midi
RV à 14h à la Maison de la Forêt
Prévoir flore, filet à papillons, guides, etc.
Sauf erreur de ma part, après la re-végétalisation de décembre 2023, les Curieux ont réalisés 4 inventaires de prospection autour de la maison de la forêt en 2024, les 2 juin, 3 août, 31 août et 19 octobre, celui d’aujourd’hui est le 5ème.
Présentes et présents : Hélène, Dominique, Muriel, Françoise, Laurence, François, Karin et Lucien.
Pour notre 5ème prospection nous découvrirons ce que la nature nous offre en cette belle saison d’automne, en espérant que les découvertes seront abondantes. Notre amie Gabrielle nous délivre ce message optimiste : je l’ai traversée hier, la forêt est magnifique en ce moment. Le temps prévu est nuageux avec peut-être un rayon de soleil et la température d’environ 10 degrés.
Nous voilà à 14 heures pile sur le lieu de prospection habituel autour de la Maison de la Forêt la couleur des beaux arbres est différente :
Les prospecteurs s’étant salués chaleureusement prennent leurs nappes de battage « type Véronique » et foncent joyeusement chercher les petites bêtes qui en cette saison se cachent dans les feuillages.
En groupe ou individuellement…
Et bien étonnement les prises sont assez nombreuses au plaisir de tout le monde, en particulier dans la famille des coccinelles.
Voici quelques exemples en images :
Diaea dorsata la Thomise tricolore et à droite Aphrophora alni, le cercope de l’aulne
Halyzia sedecimguttata, la Grande coccinelle orange et à droite Jeune chenille de Lasiocampa quercus L. Le Bombyx du Chêne
A droite : Nalassus laevioctostriatus (Hélope brune) Déter. ObsIdentify
A droite : Faucheux de Canestrini (Opilio canestrinii) Déter.ObsIdentify
La constatation de la dernière prospection du 19 octobre dernier ne nous encourage pas à aborder l’étude de la botanique. En effet, l’herbe bien fauchée à l’automne n’a presque pas poussé et nous constatons qu’il y a très peu de fleurs pour pouvoir faire une détermination sûre. L’identification de pousses de pissenlit, matricaire, plantain majeur, rumex et pâquerette est bien maigre.
Enfin après toutes ces émotions, le frais de l’air se fait sentir et l’organisateur vers 16 heures décide de faire un petit goûter convivial comme le font très souvent les Curieux. Comme donc il ne fait pas chaud, il est demandé à l’agréable hôtesse de la Maison d’occuper provisoirement et exceptionnellement la salle de réunion confortable.
Depuis bien longtemps, notre association devrait figurer au guide Michelin et mériter une étoile, encore aujourd’hui, ce gouter est délicieux : deux tartes aux pommes, un flan aux pruneaux et des macarons arrosés de café, thé, jus d’orange.
Un p’tit coup de ménage dans la salle à manger et il nous faut hélas nous quitter pour reprendre une vie normale (!) car la lumière du jour commence déjà à baisser.
La super Lune, c’est quoi ?
Popularisé dès la fin des années 1970, ce terme désigne une pleine lune soi-disant spectaculaire en raison d’une taille apparente dans le ciel bien plus grande… Décryptons cette Lune qui n’a rien de super.
Régulièrement on peut lire des titres annonçant une super Lune (ou aussi super lune et Super Lune, la façon de l’écrire importe peu) qu’il ne faut rater sous aucun prétexte. Notre satellite naturel aurait alors dans le ciel une taille impressionnante. Parfois, le phénomène se produit avec un autre et on obtient, au choix, une super Lune bleue, une super Lune des neiges et d’autres variations. Derrière toutes ces appellations à base de super Lune, il n’y a strictement rien d’exceptionnel. Il s’agit tout simplement des subtilités de l’orbite de notre satellite naturel autour de la Terre.
Un terme venu de l’astrologie
Tout d’abord, super Lune n’est pas issu du vocabulaire de l’astronomie. En effet, à la fin des années 1970, l’astrologue (donc une personne qui rédige des horoscopes, ce n’est pas un astronome) Richard Nolle popularise « Super Moon » (en anglais, il est Américain) pour désigner une pleine lune qui se produit lorsque notre satellite naturel est au plus près de la Terre (à une dizaine de % près). Car la distance entre notre planète et la Lune n’est pas fixe, elle varie en moyenne de 363 300 km à 405 500 km. Il est vrai que si un objet est plus proche d’un observateur, il semble plus grand par effet de perspective.
14 % de différence
Sans surprise, une pleine lune qui se produit au moment où notre satellite est plus proche de nous présentera un angle apparent dans le ciel plus grand. Certes, mais la différence de taille n’est en fait pas perceptible par nos sens en ce qui concerne la Lune. Pour information, cette différence d’angle apparent n’est que de 14 %. D’une pleine lune à l’autre (soit 29 jours), il est impossible de réellement comparer à l’œil nu. Pourtant, certains articles jouent parfois la carte du sensationnel en annonçant une énorme Lune et un magnifique spectacle. Et en toute sincérité, des personnes sont persuadées de le constater, influencées par ce qu’elles ont lu ou entendu auparavant. S’y ajoute souvent une observation de la Lune proche de l’horizon qui donne toujours l’impression que l’astre est plus grand, car on dispose alors de repères comme des reliefs environnants ou des bâtiments. Les photographies prises à l’occasion d’une super Lune utilisent cette astuce amplifiée par l’usage de téléobjectifs.
Source ; La Cité de l’espace en ligne
Vive la science. Merci Hélène
Les photos sont d’Hélène, Françoise, Lucien et Dominique
Liste des insectes :
Coleoptera | ||
Coccinellidae | ||
Coccinella septempunctata L, | Coccinelle à 7 points | Plusieurs |
Tytthaspis sedecimpunctata L | Coccinelle à 16 points | Nombreuses |
Rhyzobius chrysomeloides H | ||
Halyzia sedecimguttata L | La Grande coccinelle orange | |
Calvia decemguttata L | La Coccinelle à dix points blancs, | |
Psyllobora vigintiduopunctata L | La coccinelle marsupilami | Plusieurs |
Tenebrionidae | ||
Nalassus laevioctostriatus G | Hélope brune | |
Lepidoptera | ||
Lasiocampidae | ||
Lasiocampa quercus L. | Le Bombyx du Chêne | Chenille |
Noctuidae | ||
Colocasia coryli L. | La Noctuelle du Coudrier. | Chenille |
Hemiptera | ||
Pentatomidae | ||
Palomena prasina L | La punaise verte | |
Piezodorus lituratus F | La Punaise des genêts | |
Miridae | ||
Lygus pratensis L | ||
Cicadellidae | ||
Ledra aurita L | Grand Diable | |
Aphrophora alni F | Le cercope de l’aulne | |
Dermaptera | ||
Forficulidae | ||
Forficula auricularia L | Perce-oreille | 3/4 individus |
Arthropoda | ||
Araneidae | ||
Araneus diadematus C | Épeire diadème | |
Thomicidae | ||
Diaea dorsata F | Thomise tricolore | |
Phalangiidae | ||
Opilio canestrinii T | Faucheux de Canestrini | |