Odonates bords de Vire le 21/07/2019

Après quelques longues minutes d’attente au R.V. de 10 h 30 pour que tous les inscrits où pas soient présents, le départ est donné vers
11 h30, les uns s’étant trompé de vélo, les autres n’ayant pas de pain pour le déjeuner… Pendant ce temps, Dominique dit La Dom, offre gentiment le café bien venu. On a aussi le temps de lire l’affichage du comptage des poissons : à ce jour ont remonté la Vire, 82 saumons (fumés), 44 truites (aux amandes) de mer, 1540 aloses (à moelle)…On peut lire aussi que ce fameux comptage des poissons organise régulièrement des horaires de piégeages ouvertes à tout public les lundis et mercredis à 14 heures, se renseigner sur pêche-manche.com., spectacle intéressant pour ceux qui y ont déjà participé, les poissons sont endormis avec de l’essence de clous de girofle…

Passe à poissons : On peut encore largement lire le panneau retraçant l’histoire du lieu.

Premier barrage sur la Vire, navigable et poissonneuse, les Claies de Vire vécurent au rythme des marées jusqu’à l’établissement du déversoir de Porribet et des portes à flot du pont du Vey. Elles restèrent toutefois un redoutable établissement de pêche au saumons
jusqu’à la fin du 19^ème siècle. C’est d’ailleurs au treillis à claire voie qui rabattaient vers la bouche des filets les nombreux et précieux
poissons que les Claies de Vire doivent leur nom.

Arrêt chasse (gardée !)

Et c’est parti pour pas très longtemps, le petit Célian dans sa remorque bien confortable avec son coussin et son doudou tiré par sa
maman bien courageuse.  A chaque instant les coureurs vigilants à tout ce qui vole sur le chemin, essayent d’attraper des libellules qui, bien sûr, les repèrent facilement avec leur très bonne vue et c’est souvent « chou blanc » Tu parles : Selon le net, leurs yeux convexes énormes ont un grand nombre de facettes. Ce nombre est estimé entre 12.000 et 17.000 !

Pascal signale une belle chenille dans sa soie sur un chardon, aussitôt les lépidoptéristes pensent à une chenille du migrateur la
Belle-Dame (Vanessa cardui), et après vérification, c’est confirmé, une trouvaille qu’on n’a pas beaucoup l’occasion de voir.

Dans les mains expertes d’Anne-Marie, Onychogomphus forcipatus (Gomphe à forceps (Le), Gomphe à pinces (Le)), famille des Gomphidae.

Deux ou trois arrêts seront encore nécessaires avant de décider de prendre un petit chemin perpendiculaire au chemin de halage (Entrée sous un pont) pour envisager de casser une bonne croute. Les convives tirent leur déjeuner de leur sac en n’oubliant pas, tradition curieuse oblige, de partager quelques bières, chips, salades ou gâteaux. Pascal, nous surprend en offrant 2 grandes bouteilles de bière de son petit sac (élastique ?) et le petit Célian apprend, tôt pour son âge, à être généreux en offrant des petits sablés délicieux préparés par maman.

Ah, le bon moment !

Et la balade prospection se poursuit joyeusement.

Orthetrum cancellatum, abdomen jaune à bandes longitudinales noires, pterostigmas noirs, cerques noirs.

Et là, exceptionnelle découverte de splendides espèces Erythromma viridulum la naïade aux yeux rouges et Erythromma
lindenii la naïade aux yeux rouges qu’elle est belle la nature !

« T’as d’beaux yeux, tu sais ! »

Comme il reste un peu de temps, avant de se quitter, une petite prolongation est offerte aux volontaires (tous !) pour regarder les cigognes aux fours à briques du Porribet, sans oublier la pause quatre-heures petits gâteaux et surtout boissons, recommandés par cette chaleur de juillet 2019.

Et c’est sur cette belle image de nature protégée, aménagée par l’homme que les Curieux reprennent leurs « petites
reines » écologiques, en remerciant chaleureusement les animatrices organisatrices très sympathiques Dominique et Anne-Marie.