Marlène, Marine, Isabelle, Hugues, David et Sébastien) pour écouter Bernard nous distiller ses connaissances des oiseaux à travers leurs chants.
Photo C.Mouquet. |
Bons pieds (bottes de rigueur sauf pour Sébastien qui a oublié les siennes) et bonne oreilles, nous voilà partis pour la balade sonore. Ah j’allais oublier de vous dire que nous avons été accueillis par la presse locale. En effet, Bernard a convaincu sa voisine, correspondante d’un journal local de venir nous photographier et écrire quelques lignes sur l’association.
Merci à elle !!
petit et très léger oiseau), rouge-gorge, fauvette à tête noire (chant fluté), pouillot véloce ou pour certains d’entre nous le « compte écus » avec son « tsip tsap, tsip tsap….) et là nous apprenons quelque chose à notre ornithologue chevronné !!!
Lumière fumeuse… Photo I.Royer. |
Puis la grive musicienne nous fait l’honneur de son chant, diversifié et répétitif (sons répétés 2 à 4 fois avec pauses brèves). Bernard, armé des dernières technologies, nous montre sur sa tablette les oiseaux entendus (pour ceux que cela intéresse, application « ornidroïd »). En effet si nous pouvons écouter, il n’est pas facile de les voir même si les arbres sont encore bien nus !
Chut… Photo C.Mouquet. |
Puis avalanche de chants : Sittelle torchepot (seule oiseau qui descend des arbres tête en bas), la mésange bleue, la mésange charbonnière. Et là chapeau Bernard, qui lui, fait bien la différence ! Et là, attention maximum, le pic mar se fait entendre et c’est pour nous le moment de faire une pause bien méritée (café, thé, croissants et gâteaux). Tout le monde apprécie car même si le soleil est au rendez-vous, il se lève à peine et il fait frais, très frais !!
Chacun se régale de lumière brumeuse, fumeuse et de rayons de soleil qui jouent à cache cache avec les arbres.
Nous reprenons la balade et au milieu des ajoncs (fleurs jaunes à l’odeur de noix de coco), des euphorbes et des sphaignes (découvertes par Marlène), nous entendons cette fois le pic noir sous fond de chants de pinsons et de la grive draine (qui émet des « dr rrrr » roulés et secs), entrecoupés par les cris des corneilles.
longue queue, peu farouche mais sans cesse en activité. Elle est malgré tout facilement repérable, queue aussi longue que le corps.
Un « fayard » de 150 ans.
Photo I.Royer. |
Tapis de pervenches. Photo I.Royer. |
(Texte Isabelle Royer)