Nos prospections contribueront à un inventaire mené par le GRETIA pour la Mairie de Saint-Nicolas de Pierrepont, qui intégrera le plan de gestion associé à celui du Mont Doville (moitié St Nicolas de Pierrepont) actuellement en cours de rédaction par le CPIE du Cotentin.
Claire, Loïc, Alice, Dominique D, Françoise D, Rémy, Lucien, Karin, Bernard, Sébastien, Marlène, Pascal, Gabrielle, Patrice, Anne Marie et environ une autre 15aine de personnes du GRETIA, volontaires et autres associations naturalistes.
Paysage bocager diversifié aux nombreuses essences forestières (saules, bouleau, hêtres, chênes, etc.) et arbustes (ajoncs, houx, ronciers, etc.), malheureusement un peu surpâturé, dans ce milieu proche de celui des marais de la Sangsurière, milieu qui conditionne le développement de plantes particulières avec un fort niveau d’humidité du sol (en hiver, en été, toute l’année)
pas de coccinelle en raison donc de ce mauvais temps, le pari d’un bon verre est même lancé pour le premier d’entre nous qui en découvrira une !
Néanmoins le travail et la persévérance des courageux participants notent un bon nombre de jolies bêtes comme : La coccinelle Halyzia sedecimguttata (photo ci-dessous), la demoiselle Pyrrhosoma nymphula, le micro lépidoptère Anthophila fabriciana, le géomètre Chiasmia clathrata, le carabe Dorcus parallelipipedus, le micro lépidoptère Anthophila fabriciana et quelques « bonnes » punaises et carabes qui feront l’objet d’une liste intéressante.
Les ornithologues pour leur part engrangeront un certain nombre de « vertébrés tétrapodes ailés par l’observation et surtout par les chants dont la liste est à venir.
Vient l’heure de l’attendu petit casse-croûte, au chaud, les propriétaires de l’Hermitage nous ouvrent leur porte, ce dont nous les en remercions. Bonnes bières et bon vins agrémenteront ce modeste repas, en plus des conversations distrayantes et enrichissantes comme les gens sensibles à la nature le font toujours.
temps va s’améliorer jusqu’à nous faire bénéficier d’un soleil bienvenu le soir. Les données engrangées en seront d’autant plus fructueuses.
Le Mont Doville est une rare montagne du Massif armoricain. Il culmine à 129 m d’altitude. Le mont porte le nom de la commune sur lequel il est situé. Le mont est constitué de grès armoricain surmontant des schistes. Ses roches sédimentaires appartiennent à l’Ordovicien, période du Paléozoïque
quelques conifères, bien connus pour abriter les coccinelles et autres insectes. Dans les nappes de battage sont remarqués beaucoup de petites phryganes, charançons, et petites araignées comme une très jolie à l’abdomen vert pistache, etc.…
Maille XV 06 pour l’atlas des hétérocères
Dès l’arrivée sur le site, une très heureuse surprise : posée calmement sur l’herbe, au pied d’un buisson d’ajonc, une merveille de la nature qui devient malheureusement rare
maintenant : « Monsieur » le Petit Paon de Nuit Saturnia pavonia. Chenille sur Bruyères, divers arbustes et plantes basses (Ronces, Myrtilles, Prunellier, Aubépine..) et donc assez polyphage.
Le paysage au sommet du mont Doville (Photo Claire)
Une belle punaise inféodée à ce milieu sec du mont Doville.
Quelques images de jolies découvertes :
Chenille du Bombyx du chêne (Lasiocampa quercus) aussi appelé Minime à bandes jaunes ((Lasiocampidae) Maille XV 06 pour l’atlas des hétérocères
Guêpe poliste (Polistes dominula ?) construisant son nid (Photo Rémy)
Vipère péliade (Vipera berus) Photo Rémy
Chenille de La Buveuse, Euthrix potatoria (Lasiocampidae). (Photo Rémy) Maille XV 06 pour l’atlas des hétérocères
Lucien en pleine démonstration, Pascal et Karin écoute, tandis que Dominique arme son appareil pour flasher la bébête.
Une belle surprise de temps en temps fait l’objet d’un attroupement de saine curiosité.
Photo Patrice Cydia ulicetana
Photo Patrice. Micropterix tunbergella
Géomètre Anticlea derivata = La Violette, la Cidarie dérivée. Nourriture de la chenille : Surtout Rosacées
A quatre heures et demie, cinq heures moins le quart, retour des heureux « explorateurs » quelques petits gâteaux et boissons et échange des données personnelles, en les regroupant, sans oublier les recherches indispensables pour confirmer ou infirmer les taxons par les clés dans les bons ouvrages spécialisés apportés.
Photo de groupe des heureux participants : Le plaisir simple d’être ensemble dans la nature !
Une chasse nocturne à l’Hermitage de la Glinette (Claire, Michel) clôturera cette sortie bien agréable pour quelques peu nombreux volontaires.
Notre association se félicite de cette organisation commune avec le GRETIA, l’union fait la force, les données sont nombreuses malgré le temps passable, et c’est avec bien du regret que chacun rentre chez lui en espérant d’autres belles escapades collectives.