Les dunes d’Hattainville (50)
Avec Yann Mouchel (Garde du Littoral)
Les orthoptères (sauterelles, criquets et grillons)
Les 14 et 15 septembre 2024
Hébergement : Centre d’Accueil & Auberge de Jeunesse Eugène Godey, inscription obligatoire avant le 8 septembre
Nuitée : 25 euros Max / adulte
Petit déjeuner inclus dans la prestation
Nous vous proposons de profiter d’un week-end d’arrière-saison pour nous retrouver le 14 et le 15 septembre.
Yann Mouchel, garde du littoral, nous entraînera le samedi après-midi dans une découverte de ce milieu qu’il connaît très bien. Il nous expliquera les dynamiques de ces dunes blanches, grises, dépressions humides et boisements d’arrière-dune.
Le dimanche, nous continuerons sur le thème : « Sauterelles et Criquets, les Orthoptères », qui s’y plaisent. Nous ne manquerons pas d’y chercher aussi des hyménoptères propres aux dunes, et les insectes à la laisse de mer.
Sur le plan pratique:
Nous sommes hébergés à l’Auberge de jeunesse de Carteret (Centre Eugène Godey) avec possibilité de cuisine (nuitée : 25€ par adulte).
- Nous nous y retrouverons dès 10h samedi matin pour y installer nos petites affaires et déjeuner.
- RV à 14h30 avec notre guide.
- Dîner à l’auberge de jeunesse espagnole (frigo, cuisine).
- Les lits sont faits
- Le petit déjeuner est inclus
- Le gîte sera rendu à 10h.
- Dimanche midi, pique-nique tiré du sac (possibilité de pique-niquer au Centre Eugène Godey si mauvais temps).
Participent à cette Com’nat :
Hélène, Gabrielle, François, Laurence, Anne-Marie, Agnès, Rémy, Muriel, Françoise, Pascal, Isabelle, Claire, Loïc, Célian, Françoise, Bernard, Dominique, Zacharie, Karin, Lucien, Jean-Marc, Yann.
Photo : Conservatoire du littoral
Située au sud du cap de la Hague, les dunes d’Hatainville sont miraculeusement préservées de l’urbanisation. Vivantes, modelées par les vents, ces dunes recèlent des joyaux floristiques et abritent des amphibiens rares. Elles s’étendent sur 5 km de large et s’enfoncent dans les terres sur plus de 1,5 km.
Les sables des dunes d’Hatainville s’appuient sur une falaise fossile de grès et de schistes. Cette formation de « dunes perchées », dont certaines culminent à 80 m, est l’une des plus spectaculaires d’Europe. Elle est née, notamment, de la remontée progressive du niveau marin après la dernière glaciation, voici 12 000 ans. Dunes vives (dont les formes ne sont pas stabilisées faute de végétation) et dunes blanches (presque sans couverture végétale), dunes grises (couvertes de végétation basse) et landes se succèdent en reliefs mouvants et variés.
Samedi 14/09/2024
A l’arrivée au gite, après des retrouvailles chaleureuses et la sortie de tables et chaises du gite E.Godey de Carteret, les futurs chasseurs d’Orthoptères prennent un café bien agréable au soleil de fin d’été.
Suivi d’un petit topo de Loïc sur les orthoptères qui nous apporte une bonne documentation complète et nous conseille deux ouvrages utiles pour ce WE :
Pour la déter : Cahier d’identification des orthoptères de France, Belgique, Luxembourg et Suisse (une édition plus récente existe) Biotope, édition et le Cahier du GRETIA des Invertébrés Armoricains Sauterelles, grillons, criquets, etc. de Normandie, Statuts et répartition 2019, coordinateur Peter Stallegger.
Enfin Hélène nous précise le programme alléchant de la journée :
En premier lieu le déjeuner sur la terrasse qui sera suivi d’un RV au cœur des dunes d’Hattainville à 14 h 30 avec Yann du Conservatoire du Littoral.
La gestion du site nous dit-il en introduction est difficile en raison de la modification continuelle du paysage dans le temps et sa grande surface avoisinant les 900 hectares. Puis il nous parle de l’érosion maritime de la protection des dunes, d’une grande brèche faite par la mer, du cordon de galets protecteur, des ganivelles (clôtures en bois de châtaignier résistantes, durables et écologiques) et de caoudeyre (aussi appelée chaudière, chaudron une dépression circulaire formée par le vent au sommet des dunes), que nous allons voir. Le recul du trait de côte est un phénomène à la fois naturel et anthropique, accentué par le changement climatique et la montée du niveau de la mer, ainsi que par le développement des activités humaines sur les zones du littoral.
Ci-dessus : La brèche. La brèche de Lôque ? par laquelle notre guide nous fait pénétrer dans le massif dunaire.
Les explications détaillées et très intéressantes de Yann vont nous accompagner tout au long de l’après-midi, certains Curieux suivant le guide tout au long du parcours dans les différentes parties des dunes, d’autres ayant le désir de commencer la prospection des orthoptères tout en suivant le groupe principal.
Ci-dessus : Petits fascicules touristiques « à la découverte du patrimoine naturel, historique et culturel » et « 40 ans de protection des dunes d’Hatainville » recommandés à la lecture.
En ce qui concerne la découverte de ce beau patrimoine naturel d’Hatainville si bien expliqué par Yann et ses nombreuses anecdotes particulièrement captivantes, il serait difficile d’en faire la synthèse.
Cependant voici un essai de synthèse fort bien rédigée de notre amie Gabrielle :
« Je pourrais juste apporter ma petite pierre (pas trop lourde j’espère !) en disant que ce qui m’a frappé dans les explications de Yann, c’est le fait que la vision du maintien des dunes a considérablement changé en ce siècle (eh oui, déjà presque un quart du 21 siècle est écoulé!).
Quand Yann est arrivé sur le site, le grand souci était d’empêcher la mer d’attaquer les dunes, à grand renfort de ganivelles.
Depuis 20 ans, la démarche a complètement changé. Les effractions de la mer sur certaines parties de la dune (comme la Grande Brèche où nous avons passé un long moment) permet de faire réapparaître de la dune blanche, « neuve », de réenclencher tout un cycle de creusement, puis dépôt de sable frais, fixation par les oyats puis évolution vers la dune grise ou fixée.
Le piétinement, sans être trop encouragé, est perçu maintenant comme un facteur de rafraîchissement de la dune et non de destruction.
Il favorise ce phénomène en arrière-dune en recreusant des mares et en les laissant évoluer.
Le plus grand problème de notre guide est l’adaptation des activités agricoles au maintien d’une dune vivante. »
Au-delà de la brèche et pour suivre un parcours d’une variété extraordinaire de « monts et de vaux » de sols complètement nus et sableux, de bosses végétalisées d’oyats de saules gris, de troènes et de ronces (dunes mobiles et dunes grises) nous nous arrêtons particulièrement dans une dépression humide qui nous rappelle le milieu de la mare de Vauville (entre le nez de Jobourg et Flamanville) Une forte senteur de menthe aquatique en fleur attire une belle émergence de paon du jour et de nombreux insectes pollinisateurs. La maigre pluviométrie de la saison d’été a fait disparaitre les mares sauf une petite où nous entendons quelques grenouilles coasser. Là un craintif bébé crapaud calamite, là, une libellule annelée jaune et noire aux yeux verts Cordulegaster boltonii, là un élégant syrphe Helophilus trivittatus, là une petite touche de bleu ciel par Polyommatus icarus, là, la présence du rare et hygrophile criquet ensanglanté jaune vif, vert lumineux et rouge, un enchantement pour nous entomologistes en herbes !
Voici quelques clichés des bonnes bêtes et de plantes qui ont accompagnées notre périple dans ces dunes aux paysages variés :
Comment faire pour prendre la photo de cette exceptionnelle mante religieuse, hein, Pascal ?
Les sauts brusques tout à fait imprévisibles des criquets nous ont souvent gênés pour les photos, donc celles-ci ont été faites dans nos petits tubes. Ici l’Oedipode turquoise (Oedipoda caerulescens)
Un accouplement de Timarcha des dunes (Chrysomelidae) Timarcha goettensis normana
L’Euphorbe des Estuaires (Euphorbieae)
Photo Rémy
Spiranthes spiralis (Spiranthe d’automne), une orchidée peu commune
La chenille de Petit sphinx de la vigne (Deilephila porcellus L.) sur séneçon.
Photo Rémy
Il est un peu plus de 17 heures 30, quelques Curieux font une petite pause tout en écoutant sagement notre ami Yann toujours aussi prolixe mais passionnant.
Enfin, rentrer au gîte en pensant qu’une petite bière est bien possible pour étancher notre soif de l’après-midi devient une idée relativement urgente !
Ce qui n’empêche pas, au gîte, à la suite de cette aventure d’exploration, sur une table et avec la clé adéquate, de déterminer les quelques prélèvements d’orthoptères posant problèmes ou non.
Myrmeleotettix maculatus (Gomphocère tacheté)
Pendant ce temps, Agnès prépare avec amour une petite entrée sous le regard admiratif de Françoise et Gabrielle : il est presque 20 heures.
Par ici la bonne soupe !
Ah ! Et enfin la fameuse « auberge espagnole » des Curieux et la pléthore de serveuses et serveurs Muriel, Françoise, Loïc, Claire et Célian, il fallait bien ça vu la quantité de plats apportés, tous plus délicieux les uns que les autres, faits maison en commençant par deux bonnes soupes, presque de saison, des quiches, des tartes, des pizzas, des salades, des fromages, des desserts exceptionnels, plus une petite place dans les estomacs, le tout arrosé de bonnes bières et vins fins.
Pas facile de se mettre à la chasse aux papillons devant la lampe posée sur un drap devant l’auberge. Il fait carrément froid cette nuit la température descend à 8 degrés ! Dans ce milieu urbain le résultat sera maigre mais nous sommes quand même fiers du résultat de 6 espèces avec même le moro-sphinx (coincé dans l’arrière cuisine !), un micro lépidoptère plus rare parce qu’immigrant : Palpita vitrealis Rossi La Pyrale du Jasmin Nourriture de la chenille : Jasmin, Olivier, Arbousier (photo de gauche Lepinet)
Et Agriphila geniculea Hw. le Crambus des friches Nourriture de la chenille : Graminées
Dimanche 15
Lever tôt pour tout le monde, rangement et poste de propreté pour laisser le gîte impeccable, une belle journée en perspective se prépare, il est décidé de se rendre au parking de la vieille église Saint-Germain et du phare de Carteret, route de la Vieille Église, pour prospecter d’autres dunes plus hautes et ainsi de compléter nos données d’orthoptères.
A côté du parking, une aire de pique-nique propre et attrayante fera notre affaire ce midi.
Récit d’Hélène :
Une partie du groupe part cheminer sur le sentier qui fait le tour du cap de Carteret.
photos Agnès
Première halte près de la vieille église. La première mention de cette église date de 1125, dans un acte qui la donne à l’abbaye du Mont-Saint-Michel, par Renaud de Carteret. Première église paroissiale de Carteret, elle est dédiée à St-Germain-le-Scot qui évangélisa le Cotentin au Vème siècle. Menacée par la mer, elle est abandonnée entre 1686 et 1688, ses pierres serviront à l’agrandissement de l’église Saint-Louis devenue alors le nouveau lieu de culte (que l’on peut voir à Carteret, allée des Douits) (source Wikimanche).
ph.Lucien ph.Agnès
Comme à leur habitude, les Curieux de Nature s’arrêtent fréquemment. Nous observons côté mer des grands dauphins, des sternes Caugek, des cormorans… Sous ce beau soleil, la silhouette des îles anglo-normandes se détache aisément, et Gabrielle nous apprend à distinguer la grande île de Jersey et l’archipel des Ecrehous puis, en regardant plutôt vers notre droite, l’île d’Herm, la plus petite des anglo-normandes, qui se devine au-delà de Sercq.
Photos Agnès
Nous arrivons enfin sur la belle prairie recouvrant le promontoire rocheux qui constitue le Cap de Carteret.
ph.Agnès ph.Hélène
Le phare est édifié en 1837 pour protéger les navigateurs lors du franchissement du passage de la Déroute. Il connaît des agrandissements vers 1870, est automatisé en 1976, puis sans gardien depuis 2012. Quant au sémaphore, construit en 1859, détruit en 1944, il sera reconstruit en 1985 (Wikimanche).
Photo Agnès
Quelques passionnés, Pascal, Loïc, Anne-Marie et Dominique auront à cœur de finir ou de réviser les déterminations des bêtes prélevées hier.
Sont déterminés :
Chorthippus biguttulus (Criquet mélodieux)et Conocephalus fuscus Le Conocéphale bigarré et Stethophyma grossum, le Criquet ensanglanté (non illustré)
Détail en gros plan de l’aile d’un Chorthippus. En Normandie 3 espèces, à cet endroit, sont présentes : C.biguttulus, le plus commun, C. mollis, C. brunneus et il est très difficile de les distinguer. L’étude des nervures des ailes, en particulier, peuvent les départager. Avec plusieurs exemplaires, le problème pourrait être résolu. De plus, seuls les mâles peuvent être identifiés morphologiquement sur la base de critères ténus.
Leur stridulation est en revanche très caractéristique, mais, pour ça, il faudrait attraper le criquet particulier qu’on entend, et le bon !
Midi moins le quart, « regroupement familial ! » ! Et partage de nos connaissances.
Apéro au soleil, waouh ! Déjeuner de tout ce qui reste d’hier soir et c’est encore copieux !
T’as soif, Zacharie ? Merci Françoise.
Alors, bientôt, sans perdre trop de temps, nous nous mettons en route dans les sentiers sableux, à l’assaut des dunes perchées.
« Là-haut sur la montagne », vue imprenable sur les iles Anglo-normandes, dire qu’il y a 8000 ans on pouvait y aller à pied !
Quelques petites bêtes remarquables sont bien présentes :
Un petit géomètre : Costaconvexa polygrammata Bkh.La Phalène convexe. Surtout Midi de la France et littoral atlantique et un papillon des côtes : Hipparchia semele L. L’Agreste Nourriture de la chenille : Diverses Graminées (Photo Rémy)
Pascal, envoyé en éclaireur, cherche le bon sentier (il en est encore à se demander !) pour que la troupe d’explorateur ne se fatigue pas trop dans les montagnes russes des dunes d’Hattainville.
On s’arrête un peu sur ce plateau plus vert que les dunes environnantes et on chasse, on fauche, mais pas de nouveaux orthoptères par rapport à samedi, par contre François au fauchage nous attrape une assez rare Thécla du Bouleau (Thecla betulae L.) déterminée par Claire (Nourriture de la chenille : Prunellier), une belle prise, photo ci-dessous :
Photo Wikipedia
Retour enfin plus facile par la plage jusqu’au parking. Photo à droite : Sur le Cap de Carteret, aujourd’hui classé espace naturel sensible, une antenne de radiocommunications de la Marine nationale.
Quelques notes de cet après-midi :
Oiseaux : La Bouscarle de Cetti, le Tarier pâtre, le Troglodyte mignon, le Chardonneret élégant,
Insectes : Le Frelon européen, l’Abeille solitaire,
Plantes : La Petite-centaurée maritime, le Rosier pimprenelle, la Mauve, la Benoite, le Tamier commun (herbe aux femmes battues), la Silène maritime,
Tout le monde est enfin regroupé, un dernier spectacle, spécialement pour nous, nous attendait à 16 h 30 : Une petite bande de dauphins s’amusaient joyeusement à quelques dizaines de mètres de la côte.
Et chacun de reprendre son véhicule préféré, mais, il est encore décidé de ne pas se quitter comme ça et de partager un pot d’amitié à l’Ancienne Gare Ferroviaire de Barneville. La ligne SNCF est fermée par le décret du 10 avril 1996. Depuis la fermeture de la ligne, une association a créé le train touristique du Cotentin qui dessert aujourd’hui les gares Carteret et Portbail. Cette association a été fondée dans le but de sauver les lignes ferroviaires de la Manche, abandonnées par Réseau ferré de France et la SNCF parce que les lignes devenaient de moins en moins rentables. A défaut de train, la gare de Carteret a accueilli un nouveau restaurant TERMINUS FOOD MARKET. Les instigateurs de ce projet souhaitent offrir une diversité de restauration française et du monde en un même lieu, avec à la clé près de vingt emplois ainsi créés (Source jimcontent.com CARTERET)
Ce dimanche, le stand boisson était ouvert et c’est avec plaisir que nous avons pris un pot « d’au revoir », en devisant agréablement.
Merci aux organisatrices qui ont su trouver un beau gîte à Carteret et ont animé intelligemment ce WE en particulier notre amie Gabrielle secondée d’Hélène et à notre animateur Loïc qui avec toute sa belle documentation a su nous faire vivre et identifier les taxons de cette jolie famille des orthoptères.
Liste des identifications
Famille | Taxon | Nom vernaculaire | |
Araignées | |||
Araneidae | Araneus diadematus | Épeire diadème | |
Zygiella x-notata | Épeire des fenêtres | ||
Papillons | |||
Crambidae | Nomophila noctuella D. & S. | la Pyrale de la Luzerne | |
Agriphila inquinatella D. & S | Le Crambus souillé | ||
Palpita vitrealis Rossi | La Pyrale du Jasmin | ||
Agriphila geniculea Hw. | le Crambus des friches | ||
Geometridae | Scopula imitaria Hb. | L’Acidalie fausse-Timandre | |
Scopula marginepunctata Gze | La Frange picotée | ||
Ennomos erosaria D. & S. | L’Ennomos rongée | ||
Gymnoscelis rufifasciata Hw. | La Fausse-Eupithécie | ||
Costaconvexa polygrammata Bkh. | La Phalène convexe | ||
Camptogramma bilineata L. | La Brocatelle d’or | ||
Lycaenidae | Polyommatus icarus Rott. | Le Petit Bleu commun | |
Thecla betulae L. | la Thécla du Bouleau | ||
Lycaena phlaeas L. | Le Cuivré commun | ||
Aricia agestis D. & S. | le Collier-de-Corail | ||
Noctuidae | Phlogophora meticulosa L | La Méticuleuse. | |
Agrotis vestigialis Hfn. | Le Porte-Flèches | ||
Autographa gamma L. | Le Gamma | ||
Nymphalidae | Vanessa atalanta L. | Le Vulcain | |
Aglais io L. | Le Paon-du-jour | ||
Vanessa cardui L. | La Belle-Dame | ||
Maniola jurtina L | Le Myrtil | ||
Pararge aegeria L | Le Tircis | ||
Coenonympha pamphilus L. | le Procris | ||
Hipparchia semele L. | L’Agreste | ||
Lasiommata megera L. | La Mégère | ||
Pieridae | Pieris napi L. | La Piéride du Navet | |
Pieris rapae L. | La Piéride de la Rave | ||
Pieris brassicae L. | La Piéride du Chou | ||
Sphingidae | Deilephila porcellus L | Le petit Sphinx de la Vigne | Chenille |
Macroglossum stellatarum L. | Le Moro-Sphinx | ||
Tortricidae | Pseudargyrotoza conwagana F. | La Tordeuse du Frêne | |
Sauterelles | |||
Tettigoniidae | Conocephalus fuscus | Conocéphale bigarré | |
Criquets | |||
Acrididae | Stethophyma grossum | le criquet ensanglanté | |
Chorthippus biguttulus – group | |||
Sphingonotus caerulans | Oedipode aigue-marine | ||
Myrmeleotettix maculatus | Gomphocère tacheté | ||
Oedipoda caerulescens | Oedipode turquoise | ||
Mantes | |||
Mantidae | Mantis religiosa | La Mante religieuse | |
Mouches | |||
Tachinidae | Tachina grossa | tachinaire corpulente | |
Coccinelles | |||
Coccinellidae | Harmonia axyridis | Coccinelle asiatique | |
Coccinella septempunctata | Coccinelle à 7 points | ||
Libellules | |||
Cordulegastridae | Cordulegaster boltonii | le cordulégastre annelé | |
Syrphes | |||
Syrphidae | Helophilus trivittatus | hélophile à bandes grises | |
Punaises | |||
Coreidae | Coreus marginatus | La corée marginée | |
Lygaeidae | Melanocoryphus albomaculatus | le faux gendarme | |
Chrysomèles | |||
Chrysomelidae | Timarcha goettensis normana | Petit crache-sang | |
Amphibiens | |||
Bufonidae | Epidalea calamita | Crapaud calamite | |
Ranidae | Pelophylax SP | Grenouille verte | |