Organisateur Loïc
Les participants : Muriel, Françoise, Céline, Loïc, Véronique, Maurice, Dominique. D, Sébastien, Marlène, Karin, Lucien, Isabelle, Dominique.T, Gabrielle, Loïc et notre animateur Benoît. Soit : 16 personnes.
1ère mi-temps : Cours sur les sangsues par le professeur Benoît.
La classe un peu indisciplinée, au début, devant un bon café et un excellent gâteau à la noix de coco type « Muriel », finit par se calmer « nature-elle-ment » devant l’étonnement amusé de Benoît.
A l’aide d’une projection vidéo « Biodiversité méconnue des mares : Les sangsues », fort bien faite, les élèves écoutent religieusement les explications claires et passionnantes, même pour des non initiés.
Ainsi, il faut retenir qu’il y a, à ce jour, 33 espèces de sangsues en France et 16 en Normandie. Toutes les « Hirudinées », nom scientifique, sont aquatiques sauf une terrestre en Europe (en Bulgarie). Contrairement à ce qu’on pense habituellement, elles ne sucent pas toutes le sang de mammifères, ce peut-être aussi, des escargots, des mollusques d’eau
douce, des amphibiens, des tortues, des poissons, etc.…Leur taille est de 3 mm à 18 cm. Elles vivent dans les mares, les rivières, même dans la boue, mais les 2/3 ont besoin d’une eau claire. Leur présence n’est pas un signe de non pollution.
Ce sont des annélides possédant une bouche, des yeux (généralement 8), et une ventouse. Elles sont hermaphrodites, l’organe reproductif est appelé gonopore. « Elles sont hermaphrodites, l’organe reproductif est appelé gonophore ». En fait
les gonopores sont les orifices par lesquels la reproduction se fait.
L’organe mâle, l’atrium, se « dévagine » par le gonopore mâle pour aller rejoindre le gonopore femelle.
Celles qui sucent les hommes, c’est Hirudo medicinalis. Linnaeus, 1758, employée à des fins thérapeutiques. C’est une espèce en voie de régression.
Les familles :
Les piscicolidae parasites de poissons, les glossiphonidae (mollusques, amphibiens, poissons, reptiles, oiseaux, petits invertébrés), les erpobdellidae (vers, larves aquatiques, gammares…)
Ovation finale pour l’animateur, qui nous menaçait (pense-t-on) d’une interro. écrite pour savoir si tout le monde avait suivi, et qui renonce maintenant à ce pensum. Certains potaches le regrettent, ils auraient fait exprès de la louper pour pouvoir redoubler !
Des sangsues toutes fraiches ont été apportées par le prof. C’est parti pour le match. Attention, la rencontre va commencer…
L’équipe au complet dans l’attente du coup de sifflet de l’arbitre (Loïc).
2ème mi-temps : Le terrain, les nombreuses observations
Une heure de classe suffit à l’équipe de joyeux Curieux, tout le monde bien botté est lâché dans la nature.
La troupe d’observateur laisse volontiers Benoit « aller au charbon » On admire son dévouement.
Mumu a plongé, Céline se tâte, elle est fraîche ? Françoise : non, ce n’est pas une chasse aux paps !
La récolte est curieusement abondante, dans les piluliers, on prend les bébêtes en photos.
Puis c’est le barbotage dans la mare, là, moins de découvertes mais des intéressantes, parce que peu de cailloux dans l’eau, il est conseillé d’éplucher les feuilles, les herbes aquatiques…
On retourne bientôt dans l’eau courante de la rivière.
Et, voici pour suivre de très belles photos que l’on doit à notre ami Loïc qui s’offre aussi leurs déterminations:
Erpobdella octoculata (Linnaeus, 1758)
Glossiphonia complanata (Linnaeus, 1758).
Glossiphonia nebulosa Kalbe 1964
Hemiclepsis marginata ( O . F. Müller, 1774
Theromyzon tessulatum (O.F. Müller, 1774).
Autre sangsue identifiée : Erpobdella octoculata (Linnaeus, 1758) – (Cf Benoit Lecaplain)
Pas mal pour des amateurs, non ?
Les Curieux n’en oublient pas de batifoler dans les prés environnants et s’amusent à prendre quelques clichés et déterminent leurs amies les petites bêtes.
Chenille de Cucullia verbasci qui n’est pas curieusement sur le bouillon blanc.
Calopteryx virgo (Linnaeus, 1758)
Coenagrion puella
Adalia bipunctata
3ème mi-temps : le meilleur moment, le goûter
Cake à la rhubarbe super bon et moelleux par la chef pâtissier 3 étoiles, notre présidente : Gabrielle.
En conclusion, cette sortie à la découverte des annélides, a surpris les Curieux, et le prof, en faisant vivre ces petites bêtes, les a fait aimer (Qui l’eut cru !)
Peut-être solliciteront-elles des vocations pour leurs études et leurs recherches, c’est à souhaiter, car les passionnés ne semblent pas courir les rues, du moins les rivières et les mares.
Magnifiques photos de Loïc, Dominique, Lucien et Céline